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2021-11 LyonSaintéLyon (Lyon) Erwan P

Bonjour,
Je profite du retour en TGV pour vous faire un petit récit.

Je remercie Benoit qui a su partager son expérience et qui nous a orienté et conseillé lors de ce périple.

Allez ,c’est parti pour 4h de TGV en direction de Lyon et sa fameuse course qui depuis 2 ans propose un format XXL : l’aller et retour : soit la LyonSaintéLyon et ses 156 km.
Nous récupérons nos dossards dès notre arrivée et rejoignons l’hôtel pour la préparation des sacs, choix des tenues et équipements.
Samedi !!!! C’est le jour J !!!!
Direction le hall Tony Garnier.
Là bas, nous rejoignons les 350 participants de notre course dont de très grands champions.
9h c’est le départ. Nous sommes dans les derniers à partir en fond de sas. Pour ne pas partir trop vite et être influencé par les élites et ainsi pouvoir gérer notre effort.
L’aller ne ressemble pas à une course, mais à une sorte de balade rando entre joyeux fous.
Pas de compétition ,et une très grande solidarité entre les jaunes (couleur de nos dossards pour le 156 km).
Les premiers kilomètres s’enchaînent bien en allure économique. On essaie de gérer au mieux l’hydratation et la nourriture. On s’arrête à chaque ravito (tous les 20km), on prend le temps de bien manger soupe, saucissons, gruyère, fruits, compotes, barre de céréales …

Notre trio reste solide et cela est un gros point positif psychologiquement.
On discute, les kilomètres passent, la météo est finalement très agréable, soleil et température correcte.
17h, le soleil commence à se coucher, les températures tombent rapidement, nous passons, nous aussi en mode nuit (gants, frontale) .
Les 10 km avant Saint-Étienne sont compliqués.
Ca monte sans discontinuer et psychologiquement cela nous met un coup.
20h, nous arrivons à Saint-Étienne.
Nous nous interrogeons sur le fait de pouvoir  nous remettre à courir après ces  77 km et 2700m de D+.
Nous avons 3h30 pour nous refaire une santé.
Pas trop de temps à perdre ! Nous préparons les nouvelles tenues pour le retour, en mode froid.
Gants, sous-gants, cagoule, bonnet, seconde peau.
On file au repas. L’alimentation passe super bien, pas de soucis.
On déplie les matelas et duvets. Je me couche en espérant dormir. Résultat : j’arrive à dormir 1h complète comme un bébé.
22h30 : à mon réveil une averse de neige est tombée.
Je veux plus sortir de mon duvet.
On se fait violence pour se lever.
On remballe notre paquetage et on se prépare pour ce second départ.
23h20 on met le nez dehors.

C’est magique !!!!

Il neige à gros flocons,  le son et lumière donnent une ambiance et un côté féerique à cet instant.
Nous entrons dans notre sas, celui des élites, nous qui sommes de purs amateurs et nous voici au milieu des grosses pointures.
Le volume de la musique montent et l’envie de repartir augmente.
Mais on ne sait toujours pas si on va être capable de recourir aussitôt.
Pan !!!! C’est le départ !! Nous sommes pris dans l’ambiance et incroyable, nous courons sans trop de mal. Nous sommes débordés de tous les côtés par les jeunes lapins tout frais.
Tout se passe étonnamment bien …
Les premiers km passent bien, mais la neige si magique au départ devient un énorme handicap.
Avec le passage des coureurs, elle se transforme en glace, ajouté à l’obscurité, les chutes se succèdent mais sans gravité. Ce qui n’est pas le cas pour tout le monde … De gros bobos chez certains coureurs.
Nous faisons le retour en mode éco marche en montée et trottinage en descente. Je redoute le moment où je ne serai plus capable de courir même en descente …
Je me fais reprendre par Sébastien parti 15 min après nous, on s’échange quelques mots et il repart devant, sur son rythme.
Je cours avec mon lapin alias Matthieu. On se perd de vue mais on se suit et on se retrouve plusieurs fois.
Le jour se lève et je suis toujours capable de courir. Je suis en avance sur les temps prévus.
On m’appelle dans une montée, c’est mon Seb que je viens de reprendre.
J’ai un pic de forme inespérée après 130 km de parcourus. Ça dur pas longtemps mais c’est bon pour le moral.

140 km , je croise Matt à la sortie du dernier ravito
Il décide de m’attendre pour finir ensemble.
Mais pour moi c’est fini ,je cours plus ,ou très difficilement, même en descente. Notre plan de finir ensemble tombe à l’eau.
Je fini les 15 derniers en solo, via une espèce de foulée merdique. Et marche rapide en descente, pour éviter les impacts que mes cuisses ne supportent plus.
Les concurrents du 78 nous encouragent chaleureusement.
Je me fais reprendre par deux jaunes dans les derniers kilomètres. Mais qu’importe je les laissent filer car l’objectif et de finir …
Les derniers kilomètres sont horribles : extrêmement longs avec des marches à descendre et le psychologique qui se barre …
Mais ca y est c’est la fin …
Il est temps … Les nerfs tombent … L’émotion prend le pas sur la fatigue.
300m 200m 100m…
L’arche d’arrivée se dresse devant moi…

C’est fini !!!!

Je suis finisher de mon premier ultra.

Nous avons apprécié :
L’ambiance de cette course.
Le fait d’avoir fait deux courses avec une perception complètement différente.
L’aller avec le soleil et des vues magnifiques
Le retour avec la nuit et la neige.
Et le sas élites qui évite l’attente pour le depart et la logistique (repas, sacs délestage)

Nous n’avons pas aimé :
L’absence de douche à la fin de l’aller (saint Étienne) et la douche froide à lyon.
Et aussi un peu trop de route sur le parcours
Le fléchage très très approximatif lors de l’aller avec une trace gpx erronée.

Erwan

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