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2019-12 SaintéLyon (Lyon) Erwan P

JE M’EXCUSE PAR AVANCE POUR LE TEMPS DE LECTURE, ET LES GROS MOTS QUI PEUVENT HEURTER LA SENSIBILITÉ DES PLUS JEUNES …

 

Petit retour sur notre week-end de course.

Tout commence samedi matin, départ de Fougères pour prendre un TGV à Rennes (9h40).

Nous sommes à Lyon.

Un petit repas sur le pouce. Deux écoles pour le repas:

Matthieu est très pro avec ses pâtes au thon …

Moi, panini savoyard et gaufre Nutella en dessert (c’est déstressant le chocolat il parait).

Direction le tram pour le trajet vers la Halle Tony Garnier pour récupérer les dossards et prendre la navette pour Saint Etienne.

Un petit coup de pression à la vue de l’arche d’arrivée. Elle est là, prête à nous recevoir pour demain.

On prend la navette 5 000 personnes à transporter font qu’une armée de bus est présente. Nous prenons le deuxième bus et on arrive au parc des expositions dans les premiers, tout est vide. On prépare notre lit et nos bouchons d’oreilles en espérant dormir ….

On ne dort pas vraiment mais du repos, le bâtiment se remplit gentiment, pas de bruit, l’ambiance est calme, étonnant avec 6 000 personnes.

Pasta-party un repas très bon, servi par des bénévoles souriants et gentils.

On replonge dans nos duvets pour rester au chaud. Dehors les températures baissent …

Le départ est prévu, suivant les vagues, vers 23h30 …

La salle commence à s’agiter, on regroupe nos affaires et on sélectionne nos affaires pour la course … notre sac est en consigne.

On y est, sur la ligne de départ. Bizarrement pas de stress, mais une grosse envie d’en découdre. Dans le SAS, pas de cador, que des coureurs humbles face à l’épreuve qui nous attend.

C’est le départ des élites (personnes non humaines capables de courir même sur des portions à 25%)

C’est à nous ! GO GO GO !!!

On devait faire une trentaine de km en binôme.

Mais avec le grand nombre de partant et les fourmis que Matthieu a dans les jambes, je préfère partir plus cool. C’est l’inconnu sur cette distance et pour nous, petits bretons, la montagne fait peur …

Les premiers kilomètres sont rapides sur un tracé urbain.

Les 12 premiers km se font sans pluie.

Après c’est le déluge sans discontinuer.

Le parcours attaque la montagne et c’est compliqué, impossible de courir en montée et les descentes sont impraticables avec une boue glissante et des sentiers inondés qui masquent les pierres et autres racines …

Les chutes se multiplient chez les concurrents, entraînant de multiples abandons.

Les descentes sont plus dures que les montées et une fois n’est pas coutume, on espère que la prochaine montée arrive rapidement pour pouvoir marcher et redescendre en cardio.

Les kilomètres s’enchaînent sans trop de fatigue. J’ai de bonnes jambes jusqu’au 52ème km mais quelques douleurs sous les pieds et aux genoux liées aux chocs des descentes, pleines de pierres.

Après le 52ème km, le ressenti change, la sensation de froid se renforce et l’eau a eu raison de mon équipement.

Je vise le prochain ravito pour ne pas trop penser qu’il reste encore 24 km. Je préfère penser aux 12 km qui me séparent du prochain point de convivialité.

D’après le graphique des dénivelés, c’est censé descendre à partir du 40ème mais “bordel ça monte toujours“.

Enfin bref, je repars l’allure se réduit à mesure que la fatigue augmente, oui c’est le principe des vases communicants …

Ça y est, le ravito du 62ème est là. Je me déleste un peu de mes déchets et de ma petite bouteille pour minimiser le poids à trimbaler (quand on n’en peut plus, tout compte).

C’est reparti pour les 14 derniers km, qui sont interminables. Je marche beaucoup, ma montre indique une allure de 4 km/h donc possiblement encore 3h de course s’il n’y a pas de parties roulantes. Moralement c’est dur et “putain de bordel de merde ça monte toujours“.

Je me retrouve seul par moments sur le parcours, la nuit a écrémé la concurrence et donc la belle traînée lumineuse du départ n’est plus…

Les kilomètres passent doucement, très doucement. Mes yeux surveillent ma montre tous les 100m … Mais bon, c’est pareil pour mes concurrents.

Lyon est en vue, il reste 4 km, très très durs avec un mur long, très long en urbain mais on est 4/5 à se regrouper et à se tirer.

Apres, c’est de la descente ou la rivière coule sur notre sentier …

Enfin on aperçoit la Halle Tony Garnier 800m … 700m … 200m … 100m et on rentre dans le bâtiment … L’arche est là, a porté de chaussure …

Je la passe enfin … c’est officiel je suis FINISHER.

Je n’ai pas vu Matthieu, j’espère qu’il n’a pas chuté ou abandonné … Je le retrouve quelques minutes plus tard …

Finalement, nous sommes 2 finishers,  YES !!!

Nous sommes rentrés, via tram TGV voiture, directement après la course hier soir avec une arrivée à la maison à 22h.

En conclusion :

Un très grand classique qui, peu importe l’année, je pense est compliqué soit par la boue, la neige ou le froid.

Une très belle organisation et des ravitos très complets avec une diversité de denrées et boissons très complètes.

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